Comment le jeu façonne le cerveau

par Richard Cliche

Pour faire suite au billet publié le 28 mars dernier, Ludification des apprentissages et ludomythes, j’ai cru bon de partager avec vous une infographie Comment le jeu façonne le cerveau  de von Hopffgarten et Koh (Cerveau et Psycho, avril 2018)

Les résultats des recherches les plus récentes montrent contrairement à ce que les psychologues pensaient par le passé, que jouer librement est d’une importance capitale
pour le développement cognitif et social. 

Comment le jeu façonne le cerveau (1)

Comment le jeu façonne le cerveau (2)

 

 

 

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Ludification des apprentissages et ludomythes

par Richard Cliche

La dernière édition du REFER avec comme thématique l’école en jeu (x) et la ludification des apprentissages y a occupé une grande place.

Dans un article de … sur profweb, Jean Desjardins, conseiller pédagogique au Collège Sainte-Anne :

ludifier, c’est scénariser une séquence d’apprentissages autour d’un thème. C’est aussi mettre au défi les élèves en ponctuant les apprentissages des dynamiques des jeux pouvant être pédagogiques.

Ludifier les apprentissages

Deux articles forts intéressants proposent différentes manières d’intégrer la ludification dans la pédagogie.

Ainsi, Dal-Pan (2017), dans son article « Le jeu comme stratégie d’apprentissage« , nous offre une belle synthèse de la ludification et du jeux sérieux, mais aussi un tour d’horizon des ressources disponibles.

De son côté, Desjardins (2015), dans son  article De la ludification des apprentissages à la narration transmédia, nous propose 15 dynamiques de jeu pour aider la planification de la ludification des apprentissages.

Ludomythes

Lors de l’édition 2019 du REFER, Margarida Romero, et Eric Sanchez, nous ont aussi entretenu au sujet des ludomythes, ces idées fausses sur le jeu et l’apprentissage.

  1. L’apprentissage par le jeu est une idée nouvelle
  2. Le jeu, c’est surtout pour les garçons, surtout pour les enfants
  3. Le jeu, une façon de tromper l’élève, une ruse pédagogique
  4. Les jeux dédiés à l’apprentissage ne sont pas amusants
  5. Pour rendre ludique une situation d’apprentissage, il suffit d’y ajouter des points, des badges ou des médailles
  6. Ce qui est un jeu pour nous -enseignants- est perçu comme un jeu par les apprenants
  7. Le jeu est une activité solitaire qui privilégie la compétition
  8. Dans les jeux sérieux, l’aspect ludique l’emporte sur les apprentissages
  9. Le jeu, c’est surtout pour développer des connaissances procédurales
  10. Un enseignant peut être avantageusement remplacé par un jeu
  11. On apprend en jouant

Envie de ludifier ?

Pour les enseignants désireux d’intégrer la ludification dans leur pédagogie, Landers recommande de regarder la vidéo de la célèbre conceptrice de jeux vidéo Jane McGongial. La vidéo est en anglais, mais peut être sous-titrée en français.

Enfin, il y a actuellement une hausse d’intérêt pour la ludification, mais l’utilisation du jeu comme outil pédagogique n’est vraiment pas chose nouvelle. La ludification, c’est déconstruire les jeux, les analyser et trouver pourquoi ils sont intéressants et motivants. Est-ce en raison de la compétition? Est-ce imputable à l’interaction humaine? Est-ce dû à la fiction? Une fois ces éléments trouvés, on les transpose dans un autre contexte, soit celui de l’apprentissage. C’est ce qui constitue la nouveauté entre la ludification et les jeux sérieux (Landers dans un article de l’École branchée).

 

Les garçons et l’école en jeu(x)

par Richard Cliche

Il y a quelques temps, j’ai parlé de 8 pratiques pédagogiques gagnantes à utiliser avec les garçons. J’ai aussi parlé , dans un deuxième temps, des pratiques pédagogiques gagnantes en lecture pour éveiller l’intérêt des garçons.

Depuis ces deux publications, L’excellent dossier de Senécal et Blondel (2017), Enseigner aux garçons pour Innovation Sainte-Anne est venu proposer plusieurs pistes, tant sur les différences et l’évolution biologique du cerveau des garçons, mais aussi au niveau du cas particulier des mathématiques, des attentes de la société envers eux, des besoins exprimés par les garçons et des solutions possibles  pour la classe.

On y nomme justement que la ludification des apprentissages pourrait s’avérer une approche intéressante afin que nos jeunes hommes soient plus impliqués dans leurs apprentissages. On propose ainsi d’appliquer les méthodes des jeux vidéo, d’expériences et de kinesthésie.

Les garçons sont très attirés par le jeu et la compétition, surtout s’il n’y a pas de vainqueur ultime. Ils aiment le sentiment de puissance ainsi que l’échappatoire que leur procurent les jeux (comme pourrait le faire un livre). Ils sont aussi un bon moyen d’intégrer des règles et d’enseigner leur respect.

(…)Par ailleurs, le jeu permet l’interaction sans le dévoilement intime. Il permet aussi de s’affronter sans se faire réellement mal et sans tenir compte de sa véritable force physique. Le jeu répond de plus aux besoins d’aventure ressentis par les garçons. Ils apprennent mieux en associant une perception sensorielle, le toucher, le goût, l’ouïe ou la vue à l’apprentissage de nouvelles informations.

De plus, son discours présenté dans une conférence TED, Gaming to re-engage Boys in learning, Ali Carr-Chellman identifie trois raisons pour lesquelles les garçons échappent à l’école et expose son plan audacieux pour les réengager: intégrer leur culture dans la classe, avec de nouvelles règles qui permettent aux garçons d’être des garçons et utiliser des jeux vidéos éducatifs et divertissant.

À l’approche de l’édition du REFER 2019 qui se tiendra du 20 au 22 mars prochain à Québec, la thématique de cette année, L’école en jeu(x), offre une perspective d’apprentissage  intéressante pour augmenter la motivation des garçons à l’école. Cette rencontre permettra aussi de réfléchir dans quelle mesure le recours au jeu permet-il, dès lors, de créer des situations d’enseignement/apprentissage efficaces ? Qu’apprend-on à l’École en jouant ? Jeu et situation d’apprentissage

Le REFER 2019 réunira des spécialistes de divers horizons qui inviteront à la réflexion pour mieux cerner la place du jeu à l’école du 21e siècle et offriront de multiples exemples de pratiques sous plusieurs axes : posture de l’enseignant, culture numérique, compétences du XXIè siècle, élèves à besoins éducatifs particuliers, sujet apprenant, saveur et savoir, évaluation, gestion de classe, développement professionnel des enseignants et implication des parents.

Au plaisir de vous y rencontrer et de participer à des discussions enrichissantes.

voila

Salon du livre de Montréal et lecture chez les garçons

par Richard Cliche, enseignant en adaptation scolaire (primaire et secondaire)

Notez bien ici que je ne fais pas une promotion directe des produits mentionnés dans ce billet, mais que je les utilise en tant qu’exemples types.

Dans deux  billets que j’ai publié le 17 mars 2014 et  le 11 juin 2015,  j’ai parlé des pratiques pédagogiques gagnantes à utiliser avec les garçons qui sont souvent les laissés-pour-compte de notre système d’éducation au Québec.

Je vous ai aussi parlé de mon fils Thomas qui, après des débuts difficiles avec la lecture, a commencé à écrire de courtes histoires dans l’espoir de pouvoir en faire des e-books. Il en a récemment terminée une autre que je partage avec vous: « le-grand-spectacle« .

Dans le même ordre d’idées, nous venons tout juste de visiter en famille le Salon du livre de Montréal. J’ai été très heureux de voir que plusieurs écrivains ciblent directement ou indirectement nos jeunes garçons afin de développer le goût de la lecture chez ceux-ci.

Évidemment, je ne peux que vous faire part de la gigantesque collection de Geronimo Stilton qui, depuis 4 ans déjà, transporte l’imagination de mes fils dans des univers toujours aussi différents surtout chez les 8 ans à 13 ans.

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Par ailleurs, mon jeune adolescent a aussi fait une découverte fort intéressante. Il s’agit d’un roman de Isabelle Roy qui a pour titre « Hackers » et qui, je n’en doute pas un instant, ira chercher avec grand intérêt l’imagination des garçons du niveau secondaire.

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Finalement, je ne peux passer sous silence la présence intéressante du comptable et auteur Pierre-Yves McSween qui, selon moi, avec son livre « En as-tu vraiment besoin? » devient un incontournable dans l’éducation aux finances de nos jeunes hommes, mais aussi de nos jeunes femmes de la génération à venir.

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En espérant, que ces suggestions amènent vos garçons à s’intéresser toujours un peu plus aux plaisirs de la lecture, n’hésitez pas à m’envoyez vos commentaires ou suggestions.

 

 

Situation d’apprentissage Hunger Games

Avec la sortie de la deuxième et dernière partie du 3e film Hunger Games, je désire partager avec vous un situation d’apprentissage portant sur les différents tomes et films de la trilogie de Suzanne Collins. Il s’agit d’une activité multidisciplinaire avec un axe d’activités plus prononcées vers le français.

9782266182690_1_75 Tome 1 Hunger Games

cahier de l’élève HGcahier1_eleve

cahier du maître HGcahier1_corrige

hunger-games-l-embrasement Tome 2 L’embrasement

cahier de l’élève  hgcahier3_eleve

cahier du maître HGcahier2_corrige

hunger-games-tome-3-french-pdf Tome 3 La révolte

cahier de l’élève  HGcahier3_eleve

cahier du maître  HGcahier3_corrige

Demeurez libres d’utiliser les documents et de les modifier à votre guise, sans oublier de mentionner la source. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et suggestions.

5 Habits of Highly Creative Teachers – Part 2

After creating your curiosity cabinet, getting us to be more curious is going to have a huge payoff, so let’s take a look to habit no.2: The Remix Culture.

2- Remix Culture

by Cathleen Nardy
Now that you’ve engaged your Curious Brain, we are moving on to Remix.

Have you ever noticed someone copying someone else’s work, adding some bells and whistles and then calling it their own?  Well, that folks is the building block of remixing.   Remixing is creating content using three techniques: Copy, Transform, Combine.  We actually do it quite a bit — and a lot of the time we do it subconsciously.  We don’t realize the influences that have factored into our point of view or creative expression. Everything we create has been influenced by something.  And, one of the perks of technology is that it has given us powerful tools to communicate, collaborate, and co-create.  Technology has the power to amplify the creation process and amplify the remix as well.

Practicing the habit of remixing is really about embracing a new form of learning and finding your creative voice.  It allows us to form powerful connections with other people and to engage in social learning.
The Remix Culture (3.53 min)

Sometimes the best way to understand is by simply doing!  So slap on some fearlessness and playfulness because our first remix is a “Literary cut-up”. Engaging in this activity is going to reveal aspects of your creative potential that you may be unaware of.  We think it is important to use activities such as this to express your creativity. We are expecting the self-amazement factor to be off the charts!

Take Action

This activity require you to practice a growth mindset of experimentation, creative confidence, playfulness, and suspending judgement

Remember, the best way to understand and make remixing a habit is just by doing it. It’s as simple as that! So, let’s get our creative juices flowing and start our week by creating a Literary Cut-up:

Step 1: Take a favorite poem (or song)

Step 2: Think about  how long you want to make the remixed version

Step 3: Take some scissors.

Step 4: Cut-up the original work into separate lines. Put them all in a bag.

Step 5: Shake gently.

Step 6: Next take out each cutting one after the other.

Step 7: Copy conscientiously in the order in which they left the bag.

Step 8: Share the final version.  Embellishment and rule breaking is optional and will not be penalized because we understand that there are rebels in the group!

What does the poem show about you?  How does it reveal your personal expression? How did it make you feel?

remix ford quote

Twittérature et adaptation scolaire

par Richard Cliche, enseignant adaptation scolaire

En septembre 2012, lorsque j’ai découvert qu’un concours de twittérature aurait lieu pendant l’automne, j’ai saisi l’occasion de prendre une avenue différente pour initier mes élèves à Twitter, mais aussi pour les inciter à écrire. Je voyais ici une opportunité d’éveiller une clientèle EHDAA à la technologie et à une manière différente d’écrire. J’ai donc expliqué le but du projet à un groupe de 20 élèves, où 3 élèves sur 4 sont des garçons.

Au tout début, mes élèves étaient perplexes. Après un atelier sur les figures de style et un modelage de ma part, ceux-ci ont décidé d’embarquer. Ils ont donc passé 150 minutes (2 périodes au secondaire) à œuvrer sur leur tweet de 140 caractères. Certains, plus rapides, ont même pris l’initiative d’aller aider des collègues en manque d’inspiration. La participation de mon groupe m’a grandement surprise et le suivi quotidien qu’ils faisaient par rapport à l’évolution du concours était étonnant. Ils ont pu observer l’impact de leur travail sur les réseaux sociaux et ont aussi suivi avec assiduité l’évolution de leur collègue du primaire. Quelle joie et fierté ils ont eu au jour décisif où un élève de ma classe a été déclaré vainqueur au niveau secondaire.  Voici son tweet : L’ordinateur, la tablette, le téléphone mobile, le MP3, les réseaux sociaux. Le futur, c’est une série de mises à jour en continu. 

Quelques mois plus tard, lors du congrès de Clair 2013 auquel je participais, j’ai eu la chance de rencontrer M. Jean-Yves Fréchette (@JYFrechette). Cette rencontre et la discussion que j’ai eue avec lui furent un des éléments de motivation supplémentaires à poursuivre l’utilisation de Twitter dans ma pédagogie. Lors de cet événement, 2 autres rencontres importantes ont marqué les activités pédagogiques que je désirais implanter en classe. Brigitte Léonard  (@BrigitteProf), enseignante de la classe lauréate au niveau primaire, m’a fourni de précieux conseils pour l’intégration des TIC dans mon enseignement. De son côté, Anick Sirard (@ASirard) s’est avérée une partenaire professionnelle aux innombrables ressources dans le développement d’une activité pédagogique intégrant les TIC, Twitter et l’enseignement collaboratif.

Cette séquence d’enseignement avait comme thème les merveilles du monde (#MduM) et se faisait en collaboration entre ma classe et celle de secondaire 1 de Mme Sirard. En plus de comprendre différentes approches pédagogiques : la classe inversée, les intelligences multiples et  l’intégration des TIC dans l’utilisation de Twitter, d’un  « Sondail » (sondage sur un T-shirt) ainsi que d’un  Littmob,  la séquence permettait de faire vivre une expérience de vie à l’élève en l’invitant à se préparer à faire un voyage vers une des merveilles du monde. Les élèves devaient alors organiser leur expédition en faisant une demande de financement, en préparant  leur départ (valise, papier officiels, etc.) et en allant chercher de l’information touristique. Malgré que j’ai été dans l’obligation de tronquer quelques parties de la séquence par manque de temps, les élèves m’ont avoué que de vivre ce genre de situation d’enseignement était pour eux, la vision de comment l’école doit s’y prendre pour leur apprendre des savoirs et des compétences. À noter  ici, que ce sont majoritairement des garçons qui m’ont fait cette observation.

Au courant du printemps 2013, les élèves ont participé avec entrain au concours de twittérature de Bordeaux. Nul besoin de vous dire qu’en comparaison avec le concours de l’automne 2012, ils étaient maintenant très autonomes dans la réalisation de leur tweet. Dans ce même climat de twittérature  printanière, nous nous étions préparé aussi à participer au débat silencieux organisé par Marie Germain (#dbts13), mais le contexte ne nous a pas été favorable. Les élèves ont tout de même trouvé l’idée originale et ont montré un grand désir de participer à la prochaine édition.

Enfin, c’est en février 2014 que j’ai pu répéter avec ma classe les aventures du concours de twittérature organisé par le REFER. Nouvelle cohorte d’élève, donc nouveau style de participation : la majorité de la classe a préféré composer les tweet en équipe pour cette édition.  L’activité les a surpris, mais cette fois-ci, ils étaient motivés par la victoire de mon élève de l’année dernière, dont le tweet est affiché en classe. Je suis donc très heureux de pouvoir être présent à Québec les 20 et 21 mars 2014 pour ce rendez-vous et de pouvoir , à mon retour, discuter avec mes élèves des bons moments que j’y aurai vécus.

Pratiques pédagogiques gagnantes pour les garçons

par Richard Cliche, enseignant en adaptation scolaire

Lors du dernier TEDx Wilfrid-Bastien en février 2014, Patrick L’Heureux, responsable des services à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire à la Fédération des établissements d’enseignement privés (FÉEP), nous a parlé des pratiques pédagogiques gagnantes à utiliser avec les garçons, qui sont souvent les laissés-pour-compte de notre système d’éducation au Québec. Voici les 8 pratiques dont il a parlé:

1- les garçons ont besoin d’apprentissages concrets et de défis;

2- ils se contentent d’une vision globale d’une notion ou d’un concept et non des détails;

3- l’utilisation des lignes du temps leur permet de mieux  situer les notions dans l’espace temps;

4- lorsqu’on leur enseigne, il faut apprendre à se contenter des réponses sans « fioritures »;

5- tenir compte des intérêts des garçons: mythologie, sports, biographies d’hommes importants, bandes-dessinées et astronomie entre autres;

6- dans la mesure du possible offrir des devoirs différents aux garçons et aux filles;

7- tenir compte qu’ils ont une capacité d’intérêt de 20 à 25 minutes et de ne pas dépasser plus de 5 consignes;

8- enfin l’intégration et l’utilisation des technologies en apprentissage est un « must » pour eux.

Ces pratiques peuvent s’avérer fort utiles dans la lutte au décrochage des garçons et dans l’évolution des groupes d’adaptation scolaire où  ceux-ci sont surreprésentés par rapport aux filles. De plus, constatant que 70% de la clientèle d’adaptation scolaire est composée de garçons, Égide Royer, psychologue et professeur en adaptation scolaire à l’Université Laval, a renchéri avec la réflexion suivante: est-ce un problème de motivation émanant de l’élève ou est-ce que l’environnement éducatif exige trop des garçons? La lecture de son ouvrage Leçons d’éléphants: Pour la réussite des garçons à l’école offre d’autres pistes de réflexions et de solution intéressantes.

Enfin, une étude de Higgins et Berger portant sur la pratique réflexive des enseignants à l’égard de la littératie scolaire chez les garçons révèle que « la collaboration entre les enseignants a joué un rôle de premier plan et que ces derniers ont mis l’accent sur la diversifi cation des ressources pédagogiques, l’utilisation de la technologie, le développement de la communication orale et la différenciation pédagogique ».

Je termine donc ce billet de la manière que M. L’Heureux a débuté sa prestation, avec une citation de William Butler Yeats : « Éduquer, ce n’est pas remplir un seau, mais allumer un feu ».

** Pour un article complet sur les conférenciers du TEDx Wilfrid-Bastien 2014, consultez l’excellent billet de ma collègue Brigitte Léonard **

10 mythes concernant l’utilisation des blogues dans un cadre scolaire…

par Roberto Gauvin (publication complète ici)

(…)beaucoup d’enseignants ne connaissent pas encore le potentiel des blogues scolaires afin d’améliorer l’écriture et la lecture,  je dis souvent dans mes formations, pour enseigner à jouer au tennis, il faut expliquer comment jouer, il faut démontrer comment s’y prendre, mais pour devenir un joueur de calibre international,  il faut pratiquer.  Les blogues scolaires sont comme les terrains de tennis de l’écriture.

(…)Voici donc 10 mythes sur l’utilisation des blogues dans un cadre scolaire que je rencontre au cours de mes formations avec des enseignants…

1- Les blogues sont trop compliqués pour les élèves

2- Il faut attendre que les élèves soient meilleurs en écriture avant de publier

3- Nous n’avons pas le temps de bloguer pendant le temps scolaire

4- Les blogues c’est pour les cours de français seulement

5- Les blogues sont dispendieux

6- Les élèves vont recevoir des commentaires négatifs et même se faire intimider en ligne

7- Les élèves sont trop jeunes pour bloguer

8- Nous avons besoin d’un blogue pour bloguer

9- Nous avons besoin d’un ordinateur pour chaque élève avant de pouvoir bloguer

10- Les élèves font du copier-coller lorsqu’ils publient

En terminant, l’utilisation du blogue scolaire est encore un outil méconnu de la plupart des enseignants et des parents (…) Avec le temps, j’espère que plusieurs enseignants verront le blogue comme une belle façon d’encourager le développement de l’écriture.