À la découverte de la génération A

par Richard Cliche

Dans un article très intéressant de Williamsspet (2015) du New York Times, Meet Alpha: The Next ‘Next Generation, la génération Alpha fait partie d’une expérience globale involontaire dans laquelle des écrans sont placés devant eux dès le plus jeune âge en tant que sucettes, animateurs et aides pédagogiques. Ils ont commencé à naître en 2010, année de la création de l’iPad, de la création de Instagram et du mot «application» de l’année. Ils ont donc été davantage considérés comme des «agents de projection» par rapport aux écrans fixes du passé. . Pour cette raison, nous les appelons également Generation Glass.

Fred Cavazza résume très bien cette génération montante. Si vous voulez réellement préparer l’avenir et prendre place dans le subconscient des futurs élèves, ce sont les membres de la génération A qu’il faut cibler maintenant. Ils sont nés quasiment en même temps que YouTube, Spotify, Netflix ou AdBlock+. Ils ont grandi dans un environnement entièrement numérique avec un accès permanent à une infinité de contenus et services. Dès la 6ème, ils ont déjà fait le tour des YouTubeurs les plus connus et se tournent vers des contenus nettement plus trash (ex : le Gauntlet Challenge) et ne se satisfont plus de ce qu’ils peuvent voir à la TV ou entendre à la radio.

Ça sera donc, et de très loin, l’audience la plus complexe à adresser. Ne pensez pas attirer leur attention avec les mêmes recettes que pour les générations précédentes, il va falloir vous surpasser, aussi bien dans la créativité que dans l’exécution. 

Comme le mentionne le Conseil supérieur de l’éducation, il faut sortir l’école de l’approche médical et y implanter une approche plus universelle. Il faudra donc que le monde de l’éducation procède à un changement de paradigme éducatif très bien vulgarisé et expliqué par Sir Ken Robinson.

Certaines initiatives permettent de croire que ce changement de paradigme est belle et bien enclenché. Cependant, au cours des prochaines années, il faudra que ce changement s’accélère si l’on veut que le système éducatif demeure en lien avec la réalité que vivra cette génération.

N,hésitez pas si vous avez des exemples ou des suggestions à partager!

 

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Différences dans les apprentissages entre les garçons et les filles

par Richard Cliche

En suivi du billet Les garçons et l’école en jeu(x), trop souvent encore les objectifs scolaires ne tiennent pas compte des différences entre garçons et filles dans la manière d’apprendre. Voici un tableau (D.D. Burman, 2008) qui peut s’avérer fort intéressant dans la planification des apprentissages.

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De plus, intégrer plus d’activité physique pendant le cours et en parascolaire aidera les garçons à gérer leur impulsivité, notamment en incluant des consignes de mouvement ou en laissant la liberté de mouvement pendant la classe.

Encore ici, pour plus d »exemples et/ou angles d’approches dans l’éducation des garçons, je vous invite à consulter le document suivant:

Bonne lecture et n’hésitez pas à nous faire part de vos idées!

Les garçons et l’école en jeu(x)

par Richard Cliche

Il y a quelques temps, j’ai parlé de 8 pratiques pédagogiques gagnantes à utiliser avec les garçons. J’ai aussi parlé , dans un deuxième temps, des pratiques pédagogiques gagnantes en lecture pour éveiller l’intérêt des garçons.

Depuis ces deux publications, L’excellent dossier de Senécal et Blondel (2017), Enseigner aux garçons pour Innovation Sainte-Anne est venu proposer plusieurs pistes, tant sur les différences et l’évolution biologique du cerveau des garçons, mais aussi au niveau du cas particulier des mathématiques, des attentes de la société envers eux, des besoins exprimés par les garçons et des solutions possibles  pour la classe.

On y nomme justement que la ludification des apprentissages pourrait s’avérer une approche intéressante afin que nos jeunes hommes soient plus impliqués dans leurs apprentissages. On propose ainsi d’appliquer les méthodes des jeux vidéo, d’expériences et de kinesthésie.

Les garçons sont très attirés par le jeu et la compétition, surtout s’il n’y a pas de vainqueur ultime. Ils aiment le sentiment de puissance ainsi que l’échappatoire que leur procurent les jeux (comme pourrait le faire un livre). Ils sont aussi un bon moyen d’intégrer des règles et d’enseigner leur respect.

(…)Par ailleurs, le jeu permet l’interaction sans le dévoilement intime. Il permet aussi de s’affronter sans se faire réellement mal et sans tenir compte de sa véritable force physique. Le jeu répond de plus aux besoins d’aventure ressentis par les garçons. Ils apprennent mieux en associant une perception sensorielle, le toucher, le goût, l’ouïe ou la vue à l’apprentissage de nouvelles informations.

De plus, son discours présenté dans une conférence TED, Gaming to re-engage Boys in learning, Ali Carr-Chellman identifie trois raisons pour lesquelles les garçons échappent à l’école et expose son plan audacieux pour les réengager: intégrer leur culture dans la classe, avec de nouvelles règles qui permettent aux garçons d’être des garçons et utiliser des jeux vidéos éducatifs et divertissant.

À l’approche de l’édition du REFER 2019 qui se tiendra du 20 au 22 mars prochain à Québec, la thématique de cette année, L’école en jeu(x), offre une perspective d’apprentissage  intéressante pour augmenter la motivation des garçons à l’école. Cette rencontre permettra aussi de réfléchir dans quelle mesure le recours au jeu permet-il, dès lors, de créer des situations d’enseignement/apprentissage efficaces ? Qu’apprend-on à l’École en jouant ? Jeu et situation d’apprentissage

Le REFER 2019 réunira des spécialistes de divers horizons qui inviteront à la réflexion pour mieux cerner la place du jeu à l’école du 21e siècle et offriront de multiples exemples de pratiques sous plusieurs axes : posture de l’enseignant, culture numérique, compétences du XXIè siècle, élèves à besoins éducatifs particuliers, sujet apprenant, saveur et savoir, évaluation, gestion de classe, développement professionnel des enseignants et implication des parents.

Au plaisir de vous y rencontrer et de participer à des discussions enrichissantes.

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Perspectives: l’école de 2026 vers celle de 2050

Dans un récent tweet, Marcel Lebrun nous a fait part de la vision de ce que devrait être l’école avec des perspectives pour 2026. Il nous montre aussi des changements face auxquels les  différents acteurs de l’éducation devront se pencher au cours de la prochaine décennie.

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Dans le même ordre d’idées, Hervé Serieyx et Pasacale Toscani ont poussé les perspectives encore plus loin lors d’une conférence au Congrès MLF/OSUI 2018.

Voici donc ce à quoi l’école 2050 devrait ressembler:

en général:

1- l’intelligence artificielle révolutionne les apprentissages par de nouvelles stratégies et par compensations cognitives;

2- les élèves viennent à l’école pour partager entre eux et être guidés;

3- des ateliers de rêverie sont en place pour que les élèves puissent accéder à leur intériorité;

4- une éducation à l’utilisation des technologies se perpétue face à une certaine inquiétude de sous-stimulation engendrée par la place qu’occupe l’intelligence artificielle;

5- l’école est un lieu ouvert et partagé avec tous les acteurs de la communauté;

C’est compris que la motivation doit être présente à tous les niveaux… le plaisir est fédérateur de l’engagement cognitif!

au niveau de l’élève:

6- le concept de complexité (E. Morin et M. Serres): c’est la fin des disciplines, on met l’emphase sur un projet d’avenir particulier à chacun en se concentrant sur les savoirs collaboratifs interdisciplinaires… c’est aussi la fin des évaluations normées;

7- on chercher à développer des intelligences multimodales dans de multi-environnements où chacun apprend à son rythme;

8- le développement des compétences de prospection et de créativité est essentiel;

9- l’élève ne doit pas seulement être stimulé, il doit aussi vivre certains déséquilibres cognitifs afin d’évoluer… l’apprentissage doit générer des questionnements où l’on développe l’esprit critique et encourage les hypothèses;

10- on favorise donc le parcours intérieur mais aussi collectif de chacun… d’où l’importance de la différenciation des parcours d’apprentissages;

L’école devient une organisation apprenante qui:

11- réfléchi sur son sens et sa justification;

12- tire des leçons de ses succès et de ses échecs (qui sont les brouillons du succès);

13- est plutôt communautaire que sanctuarisée;

14- fait sauter les hiérarchies et les compartiments;

15-  est vigilante à ce qui se fait ailleurs;

Enfin des devoirs et du rôle « étoile » de l’enseignant:

16- étincelle… d’avoir et de donner des yeux qui brillent

17- de donner de l’enthousiasme… l’enfant n’est pas un vase que l’on rempli mais un feu que l’on allume

18- ÉCOUTER

19- développer l’endurance et la persévérance… c’est normal d’échouer, on a tous droit à l’échec

20- posséder et démontrer de l’éthique… croire en des valeurs profondes qui nous nourissent

21- donner l’exemple… faire « pousser » l’intelligence individuelle et collective

Je crois fondamentalement qu’une bonne partie de  ces changements sont déjà bien engendrés, mais que tous les acteurs qui gravitent autour de l’élève, que ce soit à l’école où l’extérieur de celle-ci, se doivent de continuer à évoluer. Qu’en pensez-vous?

Motivation et sentiment de compétence – suite

par Richard Cliche, enseignant en adaptation scolaire primaire et secondaire

Il y a déjà 2 ans, j’écrivais un billet sur la motivation et le sentiment de compétence chez les élèves. Curieusement, des situations récentes à mon école m’ont incité à partager et mettre à jour en donnant suite à ce billet. Ainsi une récente publication de l’OCDE portant sur les Principes fondamentaux pour la conception des environnements d’apprentissage du 21e siècle montrait un schéma intéressant des 8 conditions fondamentales de la motivation.

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Dans la même suite d’idées, Carol Dweck nous fait part de regards croisés sur les états d’esprits chez nos élèves, leurs sentiments liés, les stratégies à adopter et conséquences possibles sur leurs apprentissages.

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Je crois que ces deux schémas nous permettent une compréhension rapide et globale de la motivation chez nos élèves, mais aussi nous amener à une approche réflexive de notre pratique afin d’offrir le contexte d’apprentissage le plus optimal possible. Qu’en pensez-vous?

 

Salon du livre de Montréal et lecture chez les garçons

par Richard Cliche, enseignant en adaptation scolaire (primaire et secondaire)

Notez bien ici que je ne fais pas une promotion directe des produits mentionnés dans ce billet, mais que je les utilise en tant qu’exemples types.

Dans deux  billets que j’ai publié le 17 mars 2014 et  le 11 juin 2015,  j’ai parlé des pratiques pédagogiques gagnantes à utiliser avec les garçons qui sont souvent les laissés-pour-compte de notre système d’éducation au Québec.

Je vous ai aussi parlé de mon fils Thomas qui, après des débuts difficiles avec la lecture, a commencé à écrire de courtes histoires dans l’espoir de pouvoir en faire des e-books. Il en a récemment terminée une autre que je partage avec vous: « le-grand-spectacle« .

Dans le même ordre d’idées, nous venons tout juste de visiter en famille le Salon du livre de Montréal. J’ai été très heureux de voir que plusieurs écrivains ciblent directement ou indirectement nos jeunes garçons afin de développer le goût de la lecture chez ceux-ci.

Évidemment, je ne peux que vous faire part de la gigantesque collection de Geronimo Stilton qui, depuis 4 ans déjà, transporte l’imagination de mes fils dans des univers toujours aussi différents surtout chez les 8 ans à 13 ans.

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Par ailleurs, mon jeune adolescent a aussi fait une découverte fort intéressante. Il s’agit d’un roman de Isabelle Roy qui a pour titre « Hackers » et qui, je n’en doute pas un instant, ira chercher avec grand intérêt l’imagination des garçons du niveau secondaire.

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Finalement, je ne peux passer sous silence la présence intéressante du comptable et auteur Pierre-Yves McSween qui, selon moi, avec son livre « En as-tu vraiment besoin? » devient un incontournable dans l’éducation aux finances de nos jeunes hommes, mais aussi de nos jeunes femmes de la génération à venir.

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En espérant, que ces suggestions amènent vos garçons à s’intéresser toujours un peu plus aux plaisirs de la lecture, n’hésitez pas à m’envoyez vos commentaires ou suggestions.

 

 

Pratiques pédagogiques gagnantes pour les garçons – suite

par Richard Cliche, enseignant en adaptation scolaire (primaire et secondaire)

Notez bien ici que je ne fais pas une promotion directe des produits mentionnés dans ce billet, mais que je les utilise en tant qu’exemples types.

Dans un billet que j’ai publié le 17 mars 2014, j’ai parlé des pratiques pédagogiques gagnantes à utiliser avec les garçons, qui sont souvent les laissés-pour-compte de notre système d’éducation au Québec.

Parmi les 8 pratiques exposées dans ce billet, trois de celles-ci ont été dernièrement vécues dans des situations concrètes:

– les garçons ont besoin d’apprentissages concrets et de défis;

– tenir compte des intérêts des garçons: mythologie, sports, biographies d’hommes importants, bandes-dessinées et astronomie entre autres;

– l’intégration et l’utilisation des technologies en apprentissage est un « must » pour eux.

Mon fils de huit ans, n’appréciait guère l’école autre que pour ses cours d’arts, éducation physique et mathématique et n’aimait pas vraiment la lecture. Cependant, tout au long de la présente année scolaire, son intérêt pour celle-ci s’est grandement développé. Voici donc le parcours intéressant d’un petit gars qui n’aimait pas lire.

L’automne dernier, après un rentrée « rocailleuse » et un acharnement quotidien des parents pour qu’il lise quelques pages, Thomas cherchait encore ce qui pouvait bien l’intéresser dans les livres. Étant un fervent de super héros et d’homme forts, un certain intérêt pour la lecture a débuté en lisant des bandes dessinées d’Astérix et Obélix, ainsi que des magazines éducatifs tel que Les explorateurs. Pendant l’hiver, sa quête vers le goût de lire s’est ensuite poursuivie avec des romans jeunesse de type Beast Quest ,  très bien adaptés aux jeunes garçons. Au printemps, il nous a faire part d’un projet qu’il voulait réaliser: écrire un livre racontant les exploits sportifs de personnages, en l’occurrence lui-même, son frère et ses amis, dans un univers intéressant pour lui: le hockey. Suite à l’écriture de son texte qu’il a lui même corrigé, il a demandé de l’aide, à ses parents enseignants, pour faire une mise en page avec le traitement de texte et explorer les possibilités d’un futur e-book. Il a ensuite entrepris de faire connaitre sa production en le présentant à son entourage et à son école.

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Le joueur de hockey par Thomas Cliche

Pour clore une année riche en découvertes littéraires, nous lui avons offert un roman dont il est le personnage principal, par le billet du site monroman.ca. Un succès pour nourrir un appétit de plus en plus vorace pour la lecture.

Finalement, j’ai pu observer au fil de l’année scolaire, que la situation académique de cet enfant de 8 ans qui me faisait part de ne plus vouloir aller à l’école en début d’année, s’est grandement améliorée. Développer son intérêt à la lecture a certes demandé beaucoup d’attention et d’implication tant de sa part, que de celles des parents et de  son enseignante Stéphanie Mercier.

Le vécu de cette année dans l’évolution de la littératie de Thomas confirme encore plus les conclusions d’une étude de Higgins et Berger que j’avais mentionnée  dans mon précédent billet à ce sujet. «La littératie scolaire chez les garçons révèle que  la collaboration entre tous les acteurs de l’éducation  joue un rôle de premier plan et que ces derniers doivent mettre l’accent sur la diversification des ressources pédagogiques, l’utilisation de la technologie, le développement de la communication orale et la différenciation pédagogique ».

Je termine donc encore avec la citation de William Butler Yeats : « Éduquer, ce n’est pas remplir un seau, mais allumer un feu ». Dans le présent cas, le feu pour le goût de la lecture est bien pris, il ne reste qu’à souffler pour que ce goût s’embrase encore plus.

 

La motivation et le sentiment de compétence

Le métier d’enseignant repose en grande partie sur le capacité du pédagogue à être un fin motivateur. Lorsque l’on réussit à ancrer chez l’élève qu’il est capable de réussir, et ce souvent malgré certains handicaps ou difficultés d’apprentissage, cette croyance éveille en lui une motivation intrinsèque à vouloir réussir et à se dépasser.

Cette stratégie est incluse dans mes premiers discours « brise glace » du début d’année avec les élèves et est renouvelée de façon hebdomadaire, si non quotidiennement, selon les besoins. L’année scolaire n’est pas « un long fleuve tranquille », il s’agit plutôt d’un temps composé de hauts et de bas. Il est donc important de s’ajuster en fonction du pouls du groupe et souvent même à celui de l’élève pris individuellement.

Curieusement,  lors d’une discussion avec les élèves, ceux-ci m’ont fait part que ce n’est pas les mots d’encouragement qui les aident à se motiver, mais plutôt l’optimisme et la confiance qu’on a en eux. Ils ont même mis l’emphase sur le fait que pour cette stratégie, la confiance est la clé, elle atténue leur sentiment d’incompétence et leur permet de croire en eux-mêmes et crée une volonté à se dépasser.

Lorsqu’on a ensuite regardé  et discuter à propos d’un billet publié sur le blog web pédagogique portant sur  L’Illusion d’incompétence fléau méconnu de nos classes? , je leur ai demandé de me faire part quelles techniques employées dans notre pratique pour atténuer ce sentiment  avaient le plus d’impact. Ce sont celles développant le lien émotif que nous avons avec eux qui sont le plus ressorties :

  • avoir une attitude bienveillante en tant qu’enseignant (valoriser le moindre effort, se concentrer sur l’encouragement et les réussites plus que sur la comparaison avec une norme ou des programmes) Être dans l’éducation positive.
  • Prendre le temps d’expliquer les échecs, les relativiser, les discuter.
  • Favoriser un dialogue des émotions et des ressentis par rapport aux apprentissages (une fois par semaine, qu’as-tu compris, Comment t’es-tu senti par rapport à ces notions nouvelles? qu’as-tu trouvé difficile, pensais tu réussir, es-tu heureux d’avoir réussi?)

On peut donc observer que le lien est primordial pour eux et que les encouragements, c’est bien, mais ont beaucoup moins de portée si le lien n’est pas créé d’abord. Est-ce une particularité d’une clientèle de l’adaptation scolaire? Peut-être. Cependant, je crois que la construction d’un tel lien est bénéfique à tous les types d’élèves.

Enfin, suite à ces discussions, j’ai pu aussi faire une corrélation entre les besoins de mes élèves au niveau motivationnel et ce que le billet 21 Simple Ideas To Improve Student Motivation  sur le site Te@chThought propose.

Voici  différents aspects sur lesquels  nous devons mettre  l’emphase pour maintenir la motivation:

  • Un sentiment de choix et contrôle et offrir des responsabilités;
  • Des experiences variées dans des environnements variés;
  • De la competition positive, surtout dans une classe très masculine;
  • Encourager l’auto-réflexion et les aider à trouver leur motivation intrinsèque;
  • Créer de l’intérêt, du plaisir et des opportunités de succès
  • Faire un suivi de leur progrès et offrir une rétroaction la plus ponctuelle possible.


Nous pouvons donc admettre qu’au moins  2 conditions sont nécessaires à la création d’un environnement favorable à la réussite de  cette stratégie. Premièrement, un lien concret avec l’élève, il doit sentir qu’il a de l’importance pour l’enseignant. Deuxièmement, avoir un esprit ouvert en tant que praticien à vouloir expérimenter de nouvelles choses dans des contextes différents. C’est lorsque ces deux conditions sont réunies que l’on a toute l’attention de l’apprenant et qu’on devient motivant.

Finalement, Ramsey Musallam (Les Conférences TED Éducation) prpose  3 règles pour déclencher l’envie d’apprendre: éveiller la curiosité et la motivation chez les élèves par le vocabulaire qu’on  j’utilise; questionner sans cesse, ne pas avoir peur d’essayer et de se tromper;  et finalement réfléchir sur sa pratique et innover celle-ci.

Comment faire grandir la curiosité? Comment questionner pour mieux comprendre? Comment innover ma pratique? On peut  trouver différentes réponses, quelles sont les vôtres?

What Students Will Learn In The Future

,  by , 05/29/2014 full posting at http://www.teachthought.com/learning/what-students-will-learn-in-the-future/

what-students-will-learn-in-the-future

A lot is implied in the content areas we choose to disperse the world through.

That’s essentially what classes and content areas are–perspectives to make sense of the world. If the world changes, should they change?

These words and phrases that we now associate with schools, teachers, and assignments reflect our priority as a culture. This is the information and thinking we value and want our children to understand. It also implies what we think is useful, presumably (unless we’re intentionally teaching content that we think is use-less).

(…)

What kind of changes might we expect in a perfect-but-still-classroom-and-content-based world? What might students learn in the future?

Of course any response at all is pure speculation, but if we draw an arc from classical approaches to the Dewey approach to what might be next–factoring in technology change, social values, and criticisms of the current model–we may get a pretty decent answer. This assumes, of course a few things (all of which may be untrue):

1. We’ll still teach content

2. That content will be a mix of skills and knowledge

3. Said skills and knowledge will be thematically arranged into “content areas”

Note that these classes are arranged as a hierarchy, starting with content for younger children (around 6-8 years old), all the way to university age (18-24 years old). All classes would (speculatively) be taught to all students of all ages, with changes in priority available for personalized learning based on age, local values, etc.

It’s also important to note that none of this means that in a system like this we wouldn’t teach math, science, literature, etc., but rather that we might reframe how and why we teach math, science, literature, etc., all while merging them and bringing in new thinking, skills, and ideas into truly modernized content areas.

The Content Of The Future: 8 Content Areas For Tomorrow’s Students

1. Literacy

Big Idea: Reading and writing in physical & digital spaces

Examples of traditional ideas and academic content areas included: Grammar, Word Parts, Greek & Latin Roots, The Writing Process, Fluency; all traditional content areas

2. Patterns

Big Idea: How and why patterns emerge everywhere under careful study

Examples of traditional ideas and academic content areas include: Grammar, Literature, Math, Geometry, Music, Art, Social Studies, Astronomy

3. Systems

Big Idea: The universe—and every single thing in it–is made of systems, and systems are made of parts.

Examples of traditional ideas and academic content areas include: Grammar, Law, Medicine, Science, Math, Music, Art, Social Studies, History, Anthropology, Engineering, Biology; all traditional content areas by definition (they’re systems, yes?)

4. Design

Big Idea: Marrying creative and analytical thought

Examples of traditional ideas and academic content areas include: Literature, Creativity, Art, Music, Engineering, Geometry

5. Citizenship

Big Idea: Responding to interdependence

Examples of traditional ideas and academic content areas include: Literature, Social Studies, History; Civics, Government, Theology

6. Data

Big Idea: Recognizing & using information in traditional & non-traditional forms

Examples of traditional ideas and academic content areas include: Math, Geometry, Science, Engineering, Biology;

7. Research

Big Idea: Identifying, evaluating, and synthesizing diverse ideas

Examples of traditional ideas and academic content areas include: English, Math, Science; Humanities

8. Philosophy

Big Idea: The nuance of thought

Examples of traditional ideas and academic content areas include: Ethics, Literature/Poetry, Art, Music; Humanities