par Richard Cliche
Il y a un an, je participais à mon premier congrès de Clair, un événement où un lot d’idées et d’approches novatrices nous ont été proposées. Ce qui m’a frappé, c’est que malgré tout l’aspect technologique de l’éducation qui y est abordé, rien ne peut remplacer les liens et le contact humains qu’on tisse avec les élèves et les collègues. Les différents conférenciers nous ont parlé de comment innover dans nos approches pédagogiques en gardant constamment à l’esprit le développement de l’élève comme un être spécial ayant ses caractéristiques et intérêts propres à lui. Suite à la présentation de M. Kuropatwa , j’ai réalisé, autant par ses explications que par mon expérience, que l’enseignant est un « allumeur d’étincelles » qui rend uniques le savoir, les expériences et les histoires de chacun!
Par le biais d’une nouvelle approche, M. McIntosh nous a amené à observer et analyser les problèmes de l’éducation sous une perspective différente. Donner un sens à la démarche éducative chez l’apprenant, voilà l’objectif. Trois questions fondamentales font alors surfaces : Où j’étais? Où suis-je? Où vais-je? Une partie des réponses se trouvent dans notre enseignement avec le feedback, les objectifs et le feedfoward (concept positif et intéressant qui nous permet de se construire, mais surtout d’avancer.
De plus, McIntosh propose certaines réflexions face à notre pratique afin de la rendre plus innovante : se trouver ou posséder un processus pour rendre l’apprentissage créatif, rendre l’apprentissage signifiant en répondant à « What are we learning today? » et « Why are we learning for? » et surtout être des agents provocateurs afin de mieux « vendre » nos idées et rendre celles-ci inoubliables. Il ne faut pas oublier que les questions sont la source même d’un apprentissage signifiant!
“Good teaching is more a giving of right questions than a giving of right answers.” ~ Josef Albers
Pour compléter ces quelques jours de réflexion, Karsenti et Stasse nous ont parlé des défis que les TIC vont amener aux enseignants. Alors pourquoi ne pas changer la façon de faire? Il faut s’engager pour que l’enseignement fasse du sens, tant pour l’enseignant que pour l’élève, donc rendre concret l’apprentissage. On doit travailler l’adaptation et la transférabilité et être prêt à faire face à ce que nous ne connaissons pas.
Les tics favorisent la gestion des apprentissages, mais aussi de la classe! Les réseaux sociaux lorsqu’utilisés de façon judicieuse, sont des outils forts appréciés des élèves, mais aussi des parents! Plus que jamais, il faut donc s’assurer de développer les compétences de citoyenneté numérique.
Une vision renouvelée de l’éducation, le goût d’éveiller les consciences et de développer des pratiques innovantes au quotidien, voilà donc ce qui est ressorti de deux jours de discussions enrichissantes et de réseautage inestimable.
Je vous invite aussi à voir les excellents comptes rendus de mes collègues: Brigitte Léonard, Jean Doré, Andrée Marcotte et Anick Sirard.